Qui sommes-nous ?
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Unique au monde à ma connaissance: nous vous offrons la seule salle du web où il vous est possible de rire, d'applaudir ou de protester au cours de la projection. Essayez...
(menu sous l'écran de projection)
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C'est la date de mon entrée en piste et le début de l'internet grand public. Avec peu d'adeptes, et une connotation supposée de moeurs dissolues... Pour les rares créateurs c'était le Moyen-âge technologique: - écrans de 14/15 pouces en 256 couleurs - navigateurs incompatibles - PC et Mac peu communicants - réseau téléphonique commuté avec Modem à 9600 bits/sec (les bons jours) - logiciels sommaires et hasardeux - normes de langage internet naissantes, avec comme conséquence: le bazar, les fournisseurs de logiciels n'en faisant qu'à leur tête sans concertation - documentation pauvre La créativité était bridée de tous côtés, le plus gros du temps étant passé sur les astuces pour passer entre les contraintes. A cet égard, c'était très formateur. |
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Le décor a bien changé. Et ça va continuer. En terme de design, le point important à retenir est l'arrivée des CMS (Systèmes de Gestion du Contenu): Joomla, Drupal, WordPress, Blogger etc. En dehors des grandes entreprises, il ne viendrait plus à l'idée de créer des sites avec programmation à partir de rien. Ces CMS, la plupart gratuits, sont conçus pour offrir tout le cadre d'accueil des sites, avec une présentation visuelle assurée via un "template" (modèle) qui peut être personnalisé. Ils ont un prix inférieur à 100€, beaucoup sont gratuits. Le designer se chargera de la personnalisation, souvent superficielle mais qui peut aussi entraîner des modifications internes lourdes. D'où l'intérêt de choisir un template "au plus près" des besoins dès le départ. Les CMS sont accompagnés d'extensions pour des besoins particuliers : commerce et paiement en ligne, réservations, mailing de masse etc. Ils évoluent en permettant aux utilisateurs de ne pas avoir à reprendre tout à zéro à chaque innovation? La plupart des templates actuels sont adaptatifs ("responsive") : ils offrent un affichage particulier adapté aux smartphones et tablettes. Toutes ces fonctions dégagent du temps au designer qui peut se consacrer davantage au contenu, à la communcation et à l'ergonomie. |
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L'évolution des techniques va se poursuivre. Ordinateurs à écrans tactiles ? Claviers virtuels ? Visualisation par hologrammes ? Commande verbale ? Usage de la video généralisé ? Capacité de stockage infinie ? Le futur est ouvert... Il est probable que les CMS déjà cités sauront s'adapter en évitant de devoir reprendre tout à zéro à chaque occasion.
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Après 2000, les écrans 21" et le débit rapide arrivent. Mais peu d'internautes en sont équipés, le designer doit impérativement travailler pour les 80% les moins bien lotis. Il doit modérer ses idées créatives, qui n'ont d'intérêt que si le plus grand nombre dispose de la technologie pour en profiter. Ce n'est pas encore le cas. Etape 2016 : ce site de 2002 est relooké en vue d'une adaptation automatique du contenu à la taille de l'écran : ordinateurs, tablettes et smartphones. |
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Les fonctionalités augmentent, mais en parallèle les styles évoluent vers plus de "zénitude" : finis les effets de relief, place aux visuels à plat et sobres, à l'espace plus aéré. |
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Dès l'enfance, des dessins sur un rouleau de papier de calculatrice et une boite de chaussures percée d'une fenêtre. Un crayon pour faire avancer les images. C'est tout et ça plait beaucoup. A 7 ans, je vois "Le Dictateur" de Chaplin qui m'influencera pour toujours. Pouvoir de l'image. En 1995, manager du Marketing Presse-Media, je représente ma Compagnie au Salon NAB de Las Vegas pour la sortie d'un super-calculateur dédié au traitement de l'image animée. Avec au préalable deux semaines de cours par des spécialistes des studios Pixar Disney de LA. Magique, professionnel. Une révélation. En 2000, les logiciels d'animation sont disponibles à prix convenables sur un Mac. C'est l'occasion de plonger... Cerise sur le gâteau. Dans ma 2ème vie de graphiste, j'ai le privilège de me voir confier la réalisation d'un des trois sites internet du Festival de Cannes / Semaine de la critique. Et ce durant deux saisons. Je m'y suis fait des amis. A la vision de mon premier film public, Furanzu, ils m'ont vivement encouragé à poursuivre. Et leur avis vaut de l'or à mes yeux. |
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Quand un scénario et un thème visuel sont dans la tête, place à l'action. Rien n'est écrit, le scénario évoluera jusqu'à la fin. À 24 images/sec, un film de 5 minutes c'est 3 à 4 mois à mi-temps, incluant tout : les images, le mouvement, la bande son, le montage et la mise sur internet. Avec une activité mentale quasi permanente.
Des logiciels sont là, heureusement: Photoshop et Illustrator pour le graphisme, Flash pour l'animation, Audacity pour le son, Final Cut pour le montage. J'en passe. Les droits d'auteur sont une difficulté : j'utilise mes propres photos pour les décors, je suis prudent sur l'usage des musiques, je crée des paroles de synthèse. Vers 1880, le photographe Muybridge a réalisé des centaines de planches décomposant les mouvements humains. Elles sont libres de droits et je les utilise sans limites. Enfin, mon bien le plus précieux est le livre "Techniques d'animation" (Eyrolles) de Richard Williams, ex-Disney. |
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Qui a vu une grosse production d'animation hollywoodienne récente a pu s'endormir pendant le générique de fin : des centaines de personnes sur le pont pour gérer la 3D, le "motion capture", le relief etc. Je suis seul. J'ai donc dû faire des choix. Mais ces choix répondent aussi à une autre logique: je suis convaincu que la simplicité, le style des "dessins animés" des origines peuvent avoir un pouvoir d'évocation incroyable. Pour moi, "Valse avec Bachir" (de Ari Folman, 2008) atteint un sommet dans le genre : décors minimalistes, personnages juste esquissés, mais un récit poignant. Dans ce film, la course débridée des molosses est terrifiante, en quelques traits seulement. Mon héros principal étant par nature naïf mais hardi, entreprenant et enthousiaste mais friable, il fallait un style en accord: couleurs positives, décors chaleureux, peinture à caractère enfantin, dessin "ligne claire", personnages simplifiés, visages expressifs. Pas d'effets inutiles, priorité à l'histoire. Une touche d'imperfection est de mise. Elle est parfois involontaire... |
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Nous avons débuté à deux. Lui : le président honoraire de la Sarl Atelier ABK, le chat Pinky † matricule ABK 299. Le seul félin dirigeant d'entreprise, avec sa mention écrite dans les archives de l'administration et les documents fiscaux. Une forte personnalité dont le profil a donné le ton et a inspiré l'activité créative : élégance, curiosité et rapidité dans l'action. Il a autorisé l'installation de la société dans ses murs. Un patron et un équipier de choix. Son successeur, un p'tit gars sympa de la SPA également. Il n'entre pas vraiment dans le business, il est plus tourné vers la sieste et la TV (il attaque les pub auto, en particulier celles de VW). Il doit être dans le vrai, lui. Moi : acteur solitaire multifonctions. Gérant, exécutant, graphiste et homme de peine. Avec une disponibilité personnelle assez réduite du fait du caractère "time consuming" des activités de conception de site et encore plus des films d'animation. Ce qui explique ma prise de distance progressive dans ces domaines. |
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Jean Claude Bidard Tél. +33 (6) 82 22 03 23 |
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